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Editorial

       Une épidémie gérée scientifiquement?

Juin 2020

              

En début d'année 2019, le Covid-19 s'installe en Europe, et une situation de crise s'installe. Les experts scientifiques prennent la main et les décisions. Du moins, selon les gouvernants qui très vite déploient le bouclier des comités scientifiques pour se protéger des décisions qui vont être prises, afin qu'elles ne puissent leur être reprochées.

Très vite, les décisions partent dans tous les sens. Masque obligatoire? pas la peine précisent les "scientifiques". La vraie raison: il n'y a pas de masques en France. Des commandes sont passées par tous les états européens, en Chine pour la plupart, et les états se volent joyeusement les commandes, quand cela ne se passe pas carrément à coups de réquisitions de colis destinés à d'autres.

De nombreuses entreprises se lancent ou se reconvertissent avec courage et produisent des masques. Rapidement, il y a surproduction, mais une idée géniale survient, on les rends obligatoires car devenus indispensables selon les experts.

Les chiffres de mortalités montent, à cause du virus bien sûr, c'est certain. Mais très peu de tests sont réalisés, ce qui fait que toutes les statistiques sont invérifiables , surtout si elles permettent de jouer sur la peur des gens, et faciliter le consentement au confinement.

Et les absurdités s'enchaînent. La chasse au randonneur solitaire en montagne est organisée, par hélicoptère et caméra thermique. Une feuille de papier doit être remplie par chaque citoyen précisant la raison de sa sortie. Des parapentistes et des randonneurs sont verbalisés, et soumis à la vindicte populaire, encouragée par les journaux d'information qui juge ces activités hautement nuisibles à la santé publique.

Pendant ce temps, le confinement porte ses fruits, les anciens dans les maisons de retraite, meurent, isolés, sans contact avec personne, dans la détresse la plus profonde. Le taux d'accidents cardiaques en région parisienne est multipliée par deux, les gens craintifs, ne vont plus consulter... C'est la faute au virus...

Mais l'état agit, il sait que ces mesures sont efficaces, mais personne ne mesure rien, pas de tests: de quoi meure-t-on? On ne sait pas au juste, mais le virus y est sûrement pour quelques choses.

Des hôpitaux sont réellement débordés, les soignants sont élevés au statut de héros, mais certains ont leurs voitures taguées, d'autres regardés de travers dans leur immeuble: ce sont des vecteurs de virus tout trouvés...

La Suède, qui semble ne pas faire grand chose, un confinement très limité, mais des enfants qui continuent d'aller à l'école, est stigmatisée par les états qui terrent leur population en les entraînant à l'obéissance. La courbe de mortalité suédoise par habitant est... indiscernable de celles des états qui  jouent à la dictature scientifique.

Et les "scientifiques" multiplient les publications, inventent des "traitements" validés par des statistiques incomplètes ou erronées, ou contredisent les publications de leurs confrères à coups de statistiques erronées ou incomplètes.

Selon le rédacteur en Chef du "Lancet", Richard Horton, l'organisme de publication essentiel, 50% des publications reposent sur des études douteuses, voici ses déclarations:

"Une grande partie de la littérature scientifique, sans doute la moitié, pourrait être tout simplement fausse. Affligée d’études avec des échantillons réduits, d’effets infimes, d’analyses préliminaires invalides, et de conflits d’intérêts flagrants, avec l’obsession de suivre les tendances d’importance douteuse à la mode, la science a pris le mauvais tournant vers les ténèbres"

Vous l'ignoriez? Vraiment vous avez cru que "selon une étude Britannique, ou Américaine ou autre" la consommation de régulière de chocolat diminue le risque de perte de cheveux, ou l'augmente selon une autre étude. Et que les gens heureux ont une espérance de vie plus longue que les autres, mais ont un poids plus faible, ou mangent plus de chocolat, ou moins, selon d'autres auteurs....

Quelques jours après cette déclaration, "The Lancet" publie un article portant sur une étude jugeant que l'hydroxychloroquine a des effets trop dangereux pour des prescriptions généralisées. L'hydroxychloroquine est alors interdite. Et quelques jours ensuite, l'article est retiré, l'étude étant jugée non fiable, entachée d'erreurs statistiques, et certains auteurs suspectés de conflits d'intérêts. De plus certaines données ne peuvent être consultées: protection des sources selon les auteurs... Imaginez-vous une publication en physique fondamentale dont les données seraient placées sous "protection des sources"?...

A l'heure où j'écris ces lignes, en France, toujours pas de tests sytématiques sur la population, des stocks de tests existent pourtant, mais ils ne sont pas pratiqués, faute de temps? manque de personnel?... Les dates de péremption les rendent alors inutilisables...

Donc on ne mesure rien, on se contente de susciter la peur, de stimuler l'obéissance de la population, de tenter de mettre en place une surveillance plus étroite, de contrôler un peu mieux la vie des gens. L'application "StopCovid" est proposée en téléchargement, elle doit respecter le RGPD (Protection des Données personnelles), règle Européenne à laquelle le gouvernement semble beaucoup tenir puisqu'elle incite les enseignants à ne pas utiliser les résaux sociaux ou les outils Google afin de maintenir le lien avec leurs élèves. Mais l'application en question semble bien stocker des données plus longtemps que ne le nécessite son utilisation normale.

Dans tout ce cirque politico-médiatique, la science n'a servi que de justificatif à de multiples tentatives semi-dictatoriale de contrôle de population: à tous les échelons, de l'état aux communes...

Non, la science n'a rien à voir avec tout ça. La politique et les mauvaises décisions en sont responsables. Les scientifiques, eux, continuent à travailler sur le virus, son extension, sur un éventuel vaccin, mais avec les moyens habituels, guère modifiés.

La crise n'est pas gérée ou étudiée scientifiquement, il faudra de longs mois avant de découvrir l'impact catastrophique sur l'économie, et sur les plus pauvres, dont l'espérance de vie aura été bien impactée. Mais pas par le virus...

PhB

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