D'autres étoiles variables sont aussi utilisées, comme les Novae. Leur variabilité d'éclat n'est pas périodique mais absolument imprévisible. Il s'agit en fait d'étoiles doubles dont l'un des deux compagnons est une étoile géante en fin de vie, alors que l'autre est une étoile dégénérée, extrêmement dense, noyau résiduel d'une étoile ayant déjà vécu: une naine blanche. La matière de l'étoile vieillissante se trouve parfois expulsée, et vient alors à tomber sur la naine blanche, le gaz est alors fortement comprimé (le champ gravitationnel d'une telle étoile a une intensité énorme) et peut fusionner: il se produit alors un flash thermonucléaire qui rend compte de la soudaine montée en éclat de la Novae.
Ce qui est particulièrement intéressant pour notre propos est surtout la redescente en éclat de l'étoile. La vitesse de cette décroissance est fonction de la luminosité intrinsèque de la Novae. Ainsi, chaque fois que l'on peut en observer une, il suffit de mesurer le temps qu'elle met pour que sa grandeur ait décru d'une certaine quantité pour que l'on en déduise sa magnitude absolue, et de ce fait, sa distance, ainsi que celle de l'amas où de la galaxie dans laquelle elle se trouve. Cette méthode peut être utilisée jusque vers 4Mpc, tout comme les Céphéides.