Les Distances des nuages interstellaires:
Profitons de l'entracte pour décrire une méthode qui n'est classable ni dans la première partie ni dans la suivante.
Elle est un peu particulière dans le sens où elle ne s'applique qu'aux nuages interstellaires. Ceux-ci sont de vastes accumulations de gaz (de l'hydrogène principalement, soit neutre, soit ionisé) et de poussières; ils peuvent être obscurs où lumineux, suivant la proximité des étoiles environnantes (on ne décrira pas les processus qui rendent un nuage lumineux, mais ils sont de deux types: Diffusion par les poussières ou excitation du gaz). Dans la suite on prendra l'exemple de nuages obscurs, c'est à dire qu'ils ne se trouvent pas près d'étoiles suffisamment "énergétiques" pour qu'ils se mettent à réemettre la lumière de celles-ci; ils masquent donc tout ce qui se trouve derrière eux. Voici schématisé ce que l'on pourrait observer, pour des régions situées à des hauteurs comparables au-dessus du plan galactique:
La densié d'étoiles observée dépend donc directement du rapport (d2/d1)3. On a donc seulement une mesure relative, mais non pas absolue. Il suffirait de connaître d1 pour obtenir tous les d2 que l'on veut. d1 peut être connu grâce à l'une des techniques décrites ci-après...